Le roi du « planté de bâton » fait partie de ces privilégiés qui parviennent à concilier leur passion avec l’exercice d’une profession. Mais être un excellent skieur ne suffit pas : il faut aussi posséder des qualités de pédagogue pour transmettre ses connaissances.

Le métier

Enseignant d’une discipline (ski alpin, snowboard, ski cross, ski de fond…), le moniteur a pour principale mission d’apprendre les gestes techniques nécessaires à la pratique de son sport à un public varié. De fait, il doit s’adapter aux besoins de chacun, en tenant compte des différences de niveau, d’âge, de nationalité…
Le moniteur veille au respect des règles de sécurité. Il peut être mobilisé en cas d’avalanche pour participer aux recherches.
Le moniteur de ski se tient informé des évolutions concernant le matériel et les techniques de glisse. Par ailleurs, ses missions peuvent inclure la participation à l’organisation de compétitions.
En dehors de la saison d’hiver, il lui faut exercer une autre profession. Beaucoup choisissent le domaine sportif (accompagnateur en moyenne montagne, moniteur de golf, de voile, de parapente…), mais certains optent pour un métier totalement différent (agriculteur, commercial, cuisinier, bûcheron…).

À noter : 90% des moniteurs de ski travaillent en indépendant, regroupés dans des écoles de ski. Ils proposent des cours individuels ou collectifs. Les possibilités de reconversion se situent principalement dans la direction d’école de ski, le conseil technique auprès des fédérations et l’entraînement des skieurs professionnels.

Qualités requises

Ce métier nécessite :

  • Sens du contact : le ski est avant tout un loisir et le moniteur doit être capable d’enseigner de manière à ce que ses élèves soient satisfaits des cours.
  • Adaptabilité : il doit faire face à une grande diversité de profils parmi ses élèves.
  • Rigueur : la montagne reste un milieu dangereux, et le respect des règles de sécurité s’avère primordial.
  • Patience : la majorité des pratiquants possède un niveau faible à moyen en ski, et le moniteur n’a que rarement l’occasion de pratiquer son sport à haut niveau.

Études – Formations

Il existe deux voies d’accès au métier :

  • Le Brevet d’État d’Éducateur Sportif (BEES) 1er degré : le niveau de ski requis est chamois ou aigle de vermeil pour l’alpin, lièvre ou trace de vermeil pour le nordique. La formation se fait en trois étapes, avec une partie pédagogique, puis des formations sur la technique et la sécurité.
  • Le Diplôme d’Etudes Universitaires Scientifiques et techniques Ski (DEUST),
  • Le Diplôme d’État de ski (DE) – moniteur national de ski alpin ou moniteur national de ski nordique de fond (niveau bac+2). Ce DEUST se prépare en alternance sur 2 ans avec des employeurs issus du milieu des loisirs de montagne (contrat de qualification et d’apprentissage).

Rémunération

Elle se situe au niveau du SMIC pour un débutant, mais elle est variable pour un indépendant en fonction de la clientèle et de la durée de la saison.

Liens utiles

 

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