Masque, combinaison, bouteille d’oxygène sur le dos : l’équipement du parfait plongeur ! Au-delà de la plongée « loisir » pratiquée par de nombreux amateurs, il existe une grande diversité en termes de missions et de réalités professionnelles.

Le métier

Au sein d’une profession qui se caractérise par son activité subaquatique, les plongeurs professionnels côtoient les plongeurs industriels.
Les missions des plongeurs professionnels peuvent être :

  • Le monitorat : le moniteur de plongée encadre un groupe de plongeurs amateurs, du baptême de plongée jusqu’aux explorations sous-marines.
  • Le sauvetage, voire le déminage, le combat : certains militaires sont aussi plongeurs professionnels (sapeurs-pompiers, Marine nationale,…).
  • La recherche, l’analyse scientifique : tout comme l‘archéologue sous-marin, le plongeur a alors une double compétence professionnelle (chercheur et plongeur).

Les plongeurs industriels, quant à eux, se font également appeler « scaphandriers ». De fait, ils portent un scaphandre avec un narguilé (pour l’alimentation en air), auquel s’ajoutent une combinaison spécifique et un câble de communication (afin de garder le contact avec l’équipe restée en surface). Une tenue qui permet de travailler jusqu’à 100 mètres de profondeur, « au sec » et avec un maximum de sécurité au cours des différents travaux réalisés, tels que :

  • La construction, la réparation, la consolidation : soudure, découpage, bétonnage… sous l’eau. Il peut s’agir de participer à la construction d’un barrage, à la connexion mécanique de pipe-line, à la récupération d’épaves, voire à des missions effectuées au sein de centrales nucléaires ou en station d’épuration.

Qualités requises

Ce métier nécessite :

  • Une excellente condition physique : un cœur de sportif et un mental d’acier sont indispensables. A titre d’exemple, le casque d’un plongeur industriel pèse 20 kg, auquel s’ajoute la combinaison et le matériel de travail (parfois 40 kg sur le dos).
  • Rigueur, autonomie… et esprit d’équipe : les équipes de travail sont réduites. Chacun sait exactement ce qu’il doit faire. Par ailleurs, quelque soit l’environnement de travail du plongeur professionnel, il respecte rigoureusement les règles de sécurité (temps de plonge, paliers de décompression, type d’informations à transmettre auprès de l’équipe…). Le respect de ces règles permet, le cas échéant, le secours d’un plongeur en difficulté.
  • Capacité d’adaptation : peu voire pas de routine, en tant que plongeur professionnel ! Les missions et les environnements de travail sont variables. Le plongeur est amené à être mobile et doit s’adapter aux différentes situations / réalités professionnelles rencontrées.

Études – Formations

  • Moniteur de plongée : il est nécessaire de valider le BPJEPS (Brevet Professionnel de la Jeunesse, de l’Éducation Populaire et du Sport), le DEJEPS (Diplôme d’Etat de la Jeunesse, de l’Éducation Populaire et du Sport) et le DESJEPS (Diplôme d’Etat supérieur de la Jeunesse, de l’Éducation Populaire et du Sport)
  • Plongeur industriel : diplôme de scaphandrier professionnel à l’INPP de Marseille

Rémunération

Variable en fonction de l’exercice professionnel concerné. Ainsi, le métier de scaphandrier fait partie des formations à risques : cela implique une rémunération assez élevée.

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