Le développement durable est un concept vaste qui concerne non seulement les métiers dits « verts » mais encore, ceux qui intègrent la notion de durabilité dans leurs pratiques, comme les fonctions achats, ressources humaines, finance, logistique, développement, design, etc.

Le développement durable (sustainable development), conception de la croissance économique qui s’inscrit dans une perspective de long terme, intègre les contraintes environnementales et sociétales. Dans ce vaste domaine, les opportunités existent dans des secteurs variés et pour des profils ayant des niveaux de qualification différents.


Industrie et protection de l’environnement

L’industrie et la protection de l’environnement représentent 75% des emplois du développement durable. Cela concerne la gestion durable de l’eau par exemple, la réhabilitation des sols, des eaux et des déchets, la propreté, l’énergie. Citons notamment, à différents niveaux de qualification, les métiers de rudologue (spécialiste de la gestion des déchets), de technicien·ne en traitement des déchets ou d’agent·e de propreté. Parlons aussi de l’économe de flux, « l’antigaspi d’énergie » qui travaille dans les entreprise ou les collectivités, ou encore, du technicien ou de la technicienne d’exploitation de l’eau. Sans oublier l’animateur ou animatrice SAGE (Schéma d’aménagement et de gestion des eaux).

Dans le domaine des énergies durables, un marché au potentiel énorme en matière de développement durable, citons l’ingénieur·e R&D en énergies renouvelables (éolien, solaire ou photovoltaïque, biomasse, géothermie, énergies marines…), de même que les installateur·trices et les technicien·nes de maintenance, des profils particulièrement recherchés.


Urbanisme « vert »

Dans les domaines de l’habitat durable, du paysage, de l’aménagement des espaces, où les débouchés sont nombreux, il s’agit d’œuvrer pour régler les problèmes de logements mal isolés et ramener de la verdure dans le monde minéral des villes. La majorité des jeunes diplômé·es architectes paysagistes par exemple sont rapidement embauché·es à l’issue de leur formation, principalement dans des agences de paysage. Et la demande de jardiniers et jardinières paysagistes ne cesse d’augmenter, surtout chez les particuliers pour les jardins ou le paysage d’intérieur.

L’urbaniste, un·e spécialiste de l’aménagement urbain qui élabore des programmes de rénovation de quartiers entiers, apporte pour sa part de meilleures conditions de vie aux habitant·es d’une ville. Autres métiers de l’urbanisme « écolo », l’ingénieur·e en génie urbain, l’architecte en qualité environnementale, ou encore, l’agriculteur·trice urbain·e qui revégétalise la ville.


L’agriculture bio ou durable

L’agriculture durable vise à réduire l’impact de l’élevage et de la culture maraîchère sur la planète. L’agriculteur·trice bio utilise donc des techniques différentes de celle de l’agriculture traditionnelle pour éviter de polluer les sols, réduire le gaspillage d’eau et la production de déchets, et respecter la biodiversité. L’ingénieur·e agro-environnement intervient pour sa part sur des projets liés à la production agricole, l’aménagement et la gestion de l’espace, et leurs effets sur l’environnement. Le développement durable est aussi au cœur des métiers d’ouvrier·ère forestier·ère et de technicien·ne agricole.


La protection des écosystèmes 

Une armada de spécialistes défendent l’environnement et veillent sur la faune et la flore. À commencer par le ou la technicien·ne en gestion des écosystèmes dont la mission consiste à aménager ou restaurer les espaces naturels par le débroussaillage, la fauche, le tronçonnage, la plantation, etc.

La protection des écosystèmes concerne aussi d’autres métiers :

  • La préservation du patrimoine : garde-moniteur·trice ; ouvrier·ère ou responsable d’exploitation assainissement ; technicien·ne en préservation des milieux aquatiques…
  • L’information et l’éducation : animateur ou animatrice nature ; enseignant·e en Sciences de la vie et de la Terre ; journaliste nature…
  • L’administration et le support : géomaticien·ne (métier à la croisée de la géographie et de l’informatique) ; chargé·e de communication patrimoines naturels et paysagers, ou en entreprise, chargé·e de communication en développement durable ; juriste environnement ; fonctions achats (responsable des achats durables par exemple), logistique, et aussi, analyste ESG (en charge au sein des entreprises de l’intégration des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance) ; consultant·e RSE et développement durable ; responsable innovation… Sans oublier les métiers de l’industrie financière car le « Green » est au cœur des investissements aussi.
  • La recherche : chercheur ou chercheuse en ressources marines ; chargé·e d’étude en biodiversité ; ingénieur·e de recherche sur la biodiversité…


La Social-Tech

Social-Tech et développement durable peuvent être reliés. La durabilité suppose en effet de prendre en compte les problématiques sociales telles que l’inclusion ou le soutien de populations fragilisées. Dans le champ transverse de la Social-Tech donc, ou de la Technologie sociale, tous les métiers sont bienvenus. Les entreprises qui grâce aux technologies numériques agissent pour améliorer l’environnement social ont en effet les mêmes besoins que n’importe quelle autre entreprise, en marketing, développement produit, design, etc.


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