Faire respecter la Loi en étant au service des citoyens, veiller à la sécurité et à la tranquillité publique constituent l’essentiel des tâches du gendarme. Mais il peut aussi assurer d’autres missions de défense du territoire ou de type administratif et logistique. Les spécialités ne manquent pas et les évolutions de carrière sont nombreuses !

Le métier

Le gendarme peut être affecté dans différents types d’unités, chacune ayant ses spécificités :

  • Dans une unité territoriale : au contact de la population, il est essentiellement chargé de la sécurité des biens et des personnes.
  • Dans une unité de maintien de l’ordre : il est alors appelé « gendarme mobile », car amené à se déplacer plus de 200 jours par an sur tout le territoire, DOM-TOM compris.
  • Dans une unité d’intervention : le Groupement d’Intervention de la Gendarmerie Nationale (GIGN) s’illustre régulièrement dans les cas de crises extrêmes (prises d’otages, terrorisme, grand banditisme…). Sélectionnés de façon drastique parmi les différents personnels de la gendarmerie nationale, ses membres composent une unité d’élite.
  • Dans une unité de police judiciaire : dans ce cas, le rôle du gendarme consiste à enquêter sur des affaires (vols, agressions, meurtres…), à rassembler les preuves et à constituer les dossiers qui serviront lors du jugement.
  • Dans une autre unité : la gendarmerie offre également des postes dans des unités de prestige (garde républicaine), spécialisée (montagne, milieu maritime ou fluvial, brigades cynophiles, unité motorisée…) ou dans le Corps Technique et Administratif.

Qualités requises

Ce métier nécessite :

  • Sens du contact : au service de la population, le gendarme doit être à l’aise avec tout type de personnes.
  • Sens de la discipline : la gendarmerie fait partie de l’armée, le respect de la hiérarchie y est essentiel.
  • Disponibilité : les horaires sont extrêmement variables et les imprévus nombreux.
  • Esprit d’équipe : impossible de travailler seul, chaque gendarme doit pouvoir compter totalement sur ses collègues : sa vie peut en dépendre !
  • Bonne condition physique et résistance psychologique : pour faire face à tout type de situations.

Études – Formations

Quel que soit le grade auquel il aspire, le candidat doit être de nationalité française, âgé de 18 à 35 ans (17 à 26 pour les gendarmes-adjoints), jouir de ses droits civiques et réussir les épreuves du concours.

  • Pour devenir gendarme-adjoint : pas de niveau minimum exigé : formation de 13 semaines dans l’une des écoles de la gendarmerie complétée par 12 semaines de stage en unité. Ensuite, le contrat est de 5 ans maximum. Par ailleurs, il est recommandé de passer le concours de sous-officier pour intégrer véritablement la gendarmerie et y poursuivre sa carrière.
  • Pour devenir sous-officier de gendarmerie (gendarme) : niveau bac suivi d’1 an de formation de 12 mois rémunérée dans l’une des 4 écoles de la gendarmerie. À l’issue de cette formation, l’élève obtient le Certificat d’aptitudes gendarme.
  • Pour devenir officier de gendarmerie : niveau bac + 5 (Master, diplôme d’ingénieur…) et 2 ans de formation à l’École des Officiers de la Gendarmerie Nationale de Melun.

Rémunération

En moyenne, le revenu brut d’un élève-gendarme (formation rémunérée) est de 1 800 euros bruts par mois pour les sous-officiers et de 2 400 euros bruts par mois pour les officiers.
À l’issue de la formation, celui-ci est de 1 350 euros bruts pour les gendarmes-adjoints, entre 2 000 et     3 500 euros bruts pour les sous-officiers et entre 2 700 et 4 800 euros bruts pour les officiers.
À ces salaires s’ajoutent des primes variées (contraintes diverses, mobilité, situation familiale, logement…).

Liens utiles

 

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