Faisiez-vous partie de ces enfants fascinés de voir un bus passer tout en rêvant d’être à la place du chauffeur ? Et désormais, qu’en est-il ? Pour sûr, il s’agit d’un projet accessible puisqu’un permis de conduire suffit à passer du rêve à la réalité et ainsi devenir conducteur de transport en commun.

 

Le métier

Le conducteur de transport en commun peut travailler pour une société privée ou faire le choix d’intégrer une entreprise publique. Ainsi peut-il conduire des cars scolaires, des bus desservant le réseau d’une agglomération, assurer les déplacements de voyageurs au sein d’un aéroport, ou faire voyager des touristes sur des lignes nationales / internationales…

Il y en a pour les attentes et ambitions de tout un chacun.

Ses missions consistent à :

  • Vérifier l’état du véhicule avant le départ : non pas que le conducteur soit un mécanicien chevronné, mais il se doit d’inspecter quelques points importants afin de rouler en sécurité (contrôle des clignotants, phares, moteur, niveau d’huile…).
  • Accueillir les voyageurs et gérer la vente des titres de transport : le conducteur renseigne les personnes, les informe. Il peut également être chargé du contrôle des tickets.
  • Conduire les usagers à destination, suivant un itinéraire précis ponctué de différentes dessertes, respectant le tracé de la ligne à laquelle ils sont alors affectés.
  • Assurer un transport sécurisé : pour cela, le conducteur se doit de rappeler les règles aux usagers réfractaires (ceinture obligatoire, pas plus de 3 poussettes dépliées dans un bus…). Au niveau de la conduite, celle-ci sera souple, le conducteur devant anticiper les aléas et les risques pris par d’autres véhicules…
  • Informer les collègues quant aux difficultés de circulation rencontrées : pour les conducteurs de bus, des agents régulateurs veillent à proposer des trajets alternatifs (des déviations) en cas d’embouteillage, accidents gênant la fluidité de la circulation. La liaison radio permet d’être constamment en relation avec une équipe support, à même d’envoyer des secours en cas de malaise voyageur, ou une dépanneuse en cas d’avarie technique.
  • Procéder aux mesures d’urgence en cas d’incident (évacuation rapide et dans le calme, usage d’un extincteur…).

 

Qualités requises

Ce métier nécessite :

  • Appétence pour la conduite : évidemment… Certains disent que conduire un bus est plus agréable que de conduire sa propre voiture. Au-delà de la stricte conduite, ce métier implique d’avoir un certain sens de l’orientation, une aisance dans l’appréciation des distances.
  • Souplesse, adaptabilité : bien souvent, ce métier connaît une diversité en termes d’horaires. Aussi est-il parfois nécessaire de savoir se lever tôt afin de respecter ces contraintes. En fonction de la mission occupée, le conducteur peut travailler en horaires fixes, sur des plages horaires variables, ou partir plusieurs jours loin de son domicile puisqu’il travaillera alors pour du transport touristique couvrant de longs trajets. L’adaptabilité se retrouve également dans le contact avec le client (car chaque usager est différent…).
  • Patience, calme et sens des responsabilités : un métier où il est nécessaire de savoir gérer les conditions difficiles, les usagers peu aimables, de rester patient en plein embouteillage et d’anticiper les situations de conduite imprudente d’autres conducteurs. Rester zen et vigilant ! Et le cas échéant, adopter une attitude professionnelle et responsable en cherchant la solution au problème rencontré, tout en préservant la sécurité des usagers.
  • Goût pour le relationnel, le contact client : le conducteur accueille les passagers. Par ailleurs, il est ouvert à l’échange d’autant que certains usagers apprécient discuter avec lui le temps de leur trajet.

 

Etudes-formation

Un pré-requis : être âgé de 21 ans minimum avant de postuler comme conducteur de bus.

L’habilitation PSC1 (Prévention et Secours Civiques de niveau 1) est obligatoire et à renouveler au cours de la pratique professionnelle. Des stages entrant dans le cadre d’une formation continue obligatoire (FCO) sont également inclus au parcours professionnel.

En termes de formation, il peut être requis :

  • un CAP Agent d’accueil et de conduite routière, transport de voyageurs
  • le Titre professionnel CTRIV (Conducteur du Transport Routier Interurbain de Voyageurs)
  • un CFP (Certificat de Formation Professionnelle) Conducteur Routier, option Voyageurs

Certaines sociétés de transports prennent en charge la formation du personnel qu’elles recrutent. Autrement dit : aucun niveau de diplôme n’est alors requis, seule la motivation est importante. Une formation à la conduite est ensuite prévue, d’une durée moyenne de 3 mois.

La maîtrise d’une langue étrangère peut être demandée, notamment sur des postes à dimension touristique.

 

Rémunération

Suivant son contrat et la société pour laquelle il travaille, un conducteur de bus débutant peut percevoir un salaire brut mensuel compris entre 1 500 et 1 800 euros.

A ce salaire peuvent venir s’ajouter des primes.

 

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