S’il est vrai que l’argent est le nerf de la guerre, il est aussi celui de l’action humanitaire. En effet, il serait difficile pour une association de mener des campagnes de grande ampleur sans disposer de ressources suffisantes. C’est là qu’intervient le fundraiser, ou collecteur de fonds.

 

Le métier

Toujours à la recherche de financements, il utilise les techniques du marketing pour convaincre de potentiels donateurs, publics ou privés.

Ses missions sont les suivantes :

  • Rechercher et fidéliser les donateurs. Il part pour cela d’une base de données qu’il enrichit progressivement Il analyse précisément le profil de ses prospects pour personnaliser ses requêtes.
  • Communiquer : le collecteur de fonds doit tout d’abord réfléchir à la pertinence des supports qu’il utilisera (campagne d’e-mailing, affichage publicitaire, courriers, spots TV ou radio, etc.). Il reste ensuite à mettre en œuvre cette stratégie.
  • Gérer les relations avec les donateurs : il est important de rendre ensuite des compte sur l’utilisation des dons, d’expliquer comment les sommes ont été investies, le résultat des campagnes, ce qui implique un échange permanent avec les responsables des différents programmes et les directions financières des associations.

Les fundraisers sont principalement employés, dans des agences spécialisées ou directement par les organismes pour lesquels ils doivent organiser la collecte de fonds. Ils peuvent aussi exercer en freelance.

 

Qualités requises

  • Sens du contact : une bonne aisance relationnelle, une capacité d’écoute afin de mettre son interlocuteur en confiance et mettre en place des relations durables avec les donateurs.
  • Force de conviction : établir une bonne relation avec ses interlocuteurs constitue une première étape, mais ne suffit pas. Négocier, argumenter, répondre aux objections permettent ensuite d’atteindre l’objectif de collecte de fonds.
  • Altruisme : il est difficile de se montrer convaincant sans un minimum de conviction. Le collecteur de fonds doit donc partager les valeurs des associations dont il défend indirectement la cause.
  • Bon niveau d’anglais : l’internationalisation des campagnes de dons et des pratiques impose un degré de maîtrise élevé. En effet, un simple niveau scolaire ne suffit pas pour négocier avec un dirigeant d’entreprise américain !

 

Etudes – Formation

Un niveau d’études à bac+5 est requis, sans qu’il existe une seule voie de formation. A titre d’exemple, voici plusieurs possibilités :

  • Diplôme d’une Ecole Supérieure de Commerce
  • Diplôme d’un Institut d’Etudes Politiques
  • Master spécialisé, notamment en marketing, sciences économiques, management…
  • Certificat français de foundraising créé par l’association Française des Fundraisers en partenariat avec l’ESSEC et accessible à partir d’un bac+2, 5 ans d’expériences professionnelles dont 1 dans le domaine

 

Rémunération

Le salaire brut mensuel d’un fundraiser débutant est compris entre 1 500 et 2 000 €.

 

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