Tradition et modernité se mêlent dans le métier de coiffeur-barbier, ou de coiffeuse barbière. Métier qui fait un grand retour depuis que barbes, moustaches et rouflaquettes comptent de nouveau parmi les favoris de la mode masculine. Pour preuve, le nombre de barber shops qui ont ouvert ces dernières années. Le métier s’exerce dans des salons de coiffure, dans les fameux barber shops ou à domicile.

 

Sa mission principale : raser et modeler la barbe

Blaireau, ciseaux, coupe-chou, peigne, rasoir, séchoir, tondeuse… Autant d’ustensiles qui deviennent des outils de haute technologie entre les mains du coiffeur-barbier, ou de la coiffeuse-barbière, tant ils demandent d’être maniés avec habileté et précision. Avec ces instruments, ce Figaro des temps modernes réalise des rasages à l’ancienne et sculpte la barbe selon les désirs du client. Dans ce métier, il faut aussi savoir exécuter des prestations plus élaborées comme des épilations, des extensions ou des brushings de barbe, des mises en forme de moustache ou encore des colorations.

Conseiller les clients, pour harmoniser la coupe de cheveux et la barbe, pour entretenir facilement la barbe au quotidien, ou encore pour suggérer l’achat de produits cosmétiques adaptés (shampoings, huiles, mousses, etc.), sans tomber dans la vente à tous crins, fait également partie des attributions du coiffeur-barbier ou de la coiffeuse-barbière.

Il s’agit d’adapter les prestations au type de peau et de pilosité, à la physionomie de chaque visage. Et aux tendances du moment ! Aussi est-il nécessaire de suivre les évolutions de la mode, et d’être au fait des innovations techniques et cosmétiques.

 

Les compétences du coiffeur-barbier ou de la coiffeuse-barbière

Outre l’habileté et la précision du geste, ce métier demande la maîtrise des méthodes de rasage et des règles d’hygiène et de propreté. Le coiffeur-barbier, ou la coiffeuse-barbière, doit aussi être une personne rigoureuse, perfectionniste et créative, dotée d’un sens esthétique certain, pour apporter à ses clients le résultat souhaité. Par exemple, une peau rasée de près et bien hydratée, ou une barbe taillée selon la volonté du client.
Faire preuve de sens relationnel et commercial est également essentiel.

 

Formations et diplômes

Toutes les bases utilisées pour la barbe proviennent de la coiffure, une formation en coiffure est donc indispensablele CAP des métiers de la coiffure est un minimum.
Il s’agit ensuite de se spécialiser en suivant des formations, privées, auprès de maîtres barbiers, ou barbières, ou en effectuant des stages d’initiation ou de perfectionnement. Et ce, pour acquérir les techniques de rasage, y compris à l’ancienne, et connaître les traitements de la barbe qui existent sur le marché. Ces formations de courte durée coûtent généralement de 200 à 500€.

Notez que certaines écoles de coiffure proposent des modules de formation au métier de barbier ou barbière, et que le BP coiffure propose une épreuve facultative d’entretien pilo-facial. Ce brevet professionnel, accessible après le CAP, se prépare en un an, en apprentissage. Il permet de perfectionner connaissances et techniques et d’acquérir les compétences en management et gestion nécessaire à la tenue d’un salon.

 

Rémunération

  • Débutant·e : SMIC.
  • Indépendant·e : revenus variables selon le volume de clientèle.

 

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