Ascenseurs, escaliers mécaniques, monte-charges, monte-dossiers, trottoirs roulants… : ces appareils n’ont pas de secret pour l’ascensoriste. Il les installe, les entretient et les dépanne, il connaît donc par-cœur leur mécanique. Pour cela, l’ascensoriste utilise des techniques complexes qui mêlent automatismes, électricité, électronique, hydraulique, informatique, mécanique...

 

Ascensoriste, un métier où l’on travaille en autonomie

L’ascensoriste travaille généralement seul, ou avec un collègue, et en autonomie. Il organise lui-même sa tournée quotidienne. Le parc d’appareils dont il s’occupe doit être constamment opérationnel, sûr et conforme aux réglementations. Pour ce faire, il a en charge plusieurs missions :

  • Montage : en tant que technicien de montage, l’ascensoriste procède à l’équipement de la cage d’ascenseur et au montage de la cabine après étude des plans et des schémas ;
  • Maintenance : il effectue une série de contrôles : moteurs, équipements électriques, dispositifs de sécurité, état des câbles, système d’ouverture des portes…
  • Tests : il procède à des tests pour repérer d’éventuelles anomalies, puis remplace les pièces défectueuses ;
  • Réglage des automatismes qui contrôlent la bonne marche des appareils (accélération, freinage…) et mention de ces interventions dans un carnet d’entretien.
  • Mise en conformité avec les normes de sécurité.

L’ascensoriste peut évoluer vers des responsabilités d’encadrement d’équipe, ou devenir spécialiste de certains matériels ou encore, évoluer vers des responsabilités commerciales ou des fonctions en bureau d’études.

 

Compétences requises dans ce métier où il n’y a pas de place pour l’erreur

S’il commet une erreur, l’ascensoriste peut mettre en danger les utilisateurs de l’ascenseur. Son métier exige de lui énormément de rigueur, de concentration et d’attention.
De bonnes capacités physiques sont également nécessaires pour exercer ce métier. Il faut d’abord de la force car l’ascensoriste est amené à porter des charges lourdes. Il n’a pas droit au vertige vu qu’il travaille dans les cages d’escaliers et ne peut souffrir de daltonisme puisqu’il doit savoir repérer les couleurs des câbles électriques.

L’ascensoriste doit également savoir communiquer, à l’oral et à l’écrit. En cas de dépannage, il a besoin de savoir gérer l’impatience des utilisateurs, ne serait-ce que pour pouvoir travailler sereinement. Un bon niveau d’expression écrite est utile pour rédiger les rapports d’intervention.

Il lui faut aussi un bon sens du contact humain et des capacités d’adaptation à une clientèle variées vu que des endroits très différents sont équipés d’ascenseurs (immeubles d’habitation ou de bureaux, hôtels, centres commerciaux, hôpitaux…). Le métier demande enfin de l’adaptabilité aux contraintes horaires car l’ascensoriste est amené à travailler la nuit, les week-ends et les jours fériés dans le cadre d’un service de garde pour assurer les dépannages urgents.

 

Les formations pour devenir ascensoriste

Devenir ascensoriste demande un niveau Bac à Bac+2.

Au niveau Bac, on trouve :

  • Le Bac pro MELEC (métiers de l’électricité et de ses environnements connectés, remplaçant le Bac pro Eleec) ;
  • Le Bac pro MEI (maintenance des équipements industriels) ;
  • Le Bac pro Électrotechnique ;
  • Le titre de technicien de maintenance des ascenseurs, qui est une formation en apprentissage proposée par l’Afpa et les CCI ;
  • Des formations internes proposées par les majors du secteur (Koné, Otis, Schindler, ThyssenKrupp…), comme la formation Technicien de Montage des Ascenseurs (TMA) ou de Réparation (TRA) à l’Irup (Saint-Etienne) en partenariat avec OTIS ;
  • La mention complémentaire (MC) technicien ascensoriste, accessible aux titulaires du Bac pro MEI ou MELEC ou après une 1ère année de BTS ou de DUT.

 

Au niveau Bac + 2, on trouve le BTS électrotechnique et le BTS MS (maintenance de systèmes option A systèmes de production).

 

Rémunération

Le salaire d’un ascensoriste débutant va du SMIC à 26,4 K€ brut/an (selon la convention collective signée par l’entreprise à la date de l’embauche). Des primes pour dépannage le soir, le week-end ou pour des astreintes peuvent s’y ajouter.

 

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