5 conseils forme avant vos examens
Les examens approchent, avec leur lot de stress et d’anxiété. Qu’il s’agisse du brevet, du bac, de partiels ou d’un concours, des révisions sont au programme. Elles seront facilitées par un travail régulier tout au long de l’année, une organisation au cordeau et une bonne hygiène de vie.
De nombreux examens rythment vos études. S’ils sont un temps fort de l’année, c’est tout du long que vous devez vous y préparer, physiquement et mentalement.
1. Dormez bien : le sommeil est le meilleur ami de votre cerveau
Qu’il s’agisse de travail quotidien ou de révisions intenses, « le cerveau a besoin de sommeil pour mémoriser les informations », explique Cédric Ramaut, directeur médical chez Allianz Partners France. La meilleure façon d’assimiler les connaissances est donc d’apprendre de façon séquencée en s’accordant des micro siestes de 5 à 15 minutes. Assis, l’arrière de la tête posée contre un mur, accordez-vous un petit somme, le relâchement de vos vertèbres est le signe que vous avez assez dormi.
Vous le savez, la consommation d’écrans empêche de tomber dans les bras de Morphée. En période d’examens, il faut réussir à vous détourner de votre smartphone pour faciliter l’endormissement. « Vous devez trouver le moyen, et la volonté, de changer de support 30 à 60 minutes avant l’heure du coucher », insiste notre interlocuteur. Un livre dont on tourne tranquillement les pages dans le silence est un de ces moyens.
2. Bougez-vous : activité physique régulière = confiance en soi
Une activité physique régulière est non seulement bonne pour les neurones et la confiance en soi mais encore, permet de socialiser. Ménagez-vous du temps pour 2 à 3 séances hebdomadaires d’un sport facile à pratiquer, comme la course à pied.
On ne parle pas de s’entraîner pour un marathon, ni de sport à haut niveau. L’activité physique doit être bénéfique pour l’organisme, non l’épuiser.
« L’activité physique est un moyen de se vider la tête et de secréter des endorphines, substances aux effets tranquillisants, produites par des cellules du système nerveux »
Cédric Ramaut, Directeur médical, Allianz Partners France
3. Mangez équilibré : ni junk food ni excitants au menu
Votre cerveau est énergivore ! Il aime particulièrement le glucose et pour bien fonctionner, il a besoin d’être régulièrement alimenté. On ne parle pas de grignotage, qui fait faire le yoyo à votre glycémie, mais d’une alimentation structurée et rythmée : 3 à 4 repas par jour sont nécessaires.
Pour répartir les apports énergétiques, pas question de sauter un repas ! De plus, chaque repas doit être suffisant. Sachez que vos neurones ont besoin de protéines au petit déjeuner et que si votre dîner est trop frugal, votre cerveau aura du mal à mémoriser pendant la nuit. Autres aliments à privilégier, les féculents : tous apportent des glucides, carburants de la matière grise. Et pour vous hydrater, rien de mieux que l’eau.
Méfiez-vous des pseudo béquilles que sont les excitants, sous forme de boissons ou de barres énergétiques. Limitez les cafés à deux par jour et dites « non à la taurine, toxique pour le cœur, à la fast food trop grasse et sucrée, poussez plutôt la porte d’un resto U », recommande notre directeur médical.
4. Socialisez en mode détente
La vie étudiante peut être émaillée de fêtes, mais les périodes de révisions et d’examens demandent de préserver son équilibre physique et psychologique. Pour quelques semaines, finies les sorties effrénées jusqu’au bout de la nuit. On ne vous demande pas pour autant de vous isoler pour bûcher sans relâche, car la vie sociale a son importance. Sortez pour vous aérer, vous changer les idées, rencontrer vos ami·es.
5. Pensez contrôle continu au lieu de cravacher dans la dernière ligne droite
Rien ne sert de courir, il faut partir à point. Inspirez-vous de la tortue de la fable de La Fontaine pour cheminer dans vos révisions tout au long de l’année. Travailler en mode « contrôle continu » est en effet une bonne façon d’équilibrer vos efforts et d’alléger la pression. Vous laissez ainsi derrière vous pas mal de sources de fatigue, de stress et d’anxiété, comme les retards de travail accumulés, le sentiment de ne pas savoir par où commencer, le souffle court dans le sprint final…
Ces révisions comportent des travaux différents : mémorisation des cours, exercices, préparation de sujets d’annales, etc. « Il faut réussir à traiter l’ensemble de ces travaux, pondérer son application en fonction du type d’effort à fournir », note Cédric Ramaut.
Quand vous butez sur un point, ne vous acharnez pas. Quand vous tournez en rond dans un labyrinthe de choses à apprendre, votre mémoire peut vous jouer des tours et vous placer face à un vide sidéral. Sortez de cette spirale négative en vous raccrochant à vos points forts et aux sujets que vous maîtrisez.
Votre cerveau veut se jeter sur la pile de cours à apprendre, quitte à ne rien retenir ? Canalisez son énergie en organisant et structurant votre travail grâce à un agenda et des supports de révision, des fiches par exemple. En période de révisions d’examens, établir un agenda hebdomadaire donne de la visibilité sur ce qu’il vous reste à faire. Pour une organisation optimale, il doit inclure vos moments de pause. « Si vous vous laissez déborder malgré tout, prenez du recul pour faire des choix stratégiques en fonction des coefficients », conclut-il.
Par ailleurs, si vous avez encore des interrogations à propos de votre orientation, utilisez le service de coaching Objectif Emploi Orientation et un conseiller répondra à toutes vos questions.